Maison & Jardin

les hottes de cuisine, toujours plus silencieuses

Les particuliers avisés se gardent désormais de ces hottes qui, en vitesse « booster », font concurrence à Boeing. Et c’est justement contre les décibels que les fabricants livrent bataille, réalisant des miracles en la matière.

Organisation fédératrice de l’industrie des appareils ménagers, le GIFAM (Groupement Interprofessionnel des Fabricants d’Appareils d’équipement Ménager) sait de quoi il parle lorsqu’il évoque, dans un commu­niqué récemment publié, l’importance croissante aux yeux des Français du niveau sonore des appareils électroménagers, et les efforts que lui consacrent les fabricants.

À ce sujet, le GIFAM se plaît à rappeler que l’ouver­ture de l’espace cuisine sur le salon/séjour dans nom­bre d’habitations a largement contribué aux innovations en matière d’isolation acoustique. Résultat: les appareils d’aujourd’hui sont devenus de plus en plus silencieux tout en étant significativement plus performants que ceux d’il y a 10 ans. Certains distributeurs ont même décidé de présenter les appareils, sur leurs linéaires, selon le niveau sonore émis ou de proposer sur leurs sites marchands un critère de filtre sur cette caractéristique, comprenant qu’il s’agissait là d’un argument de poids. Des décibels, oui, mais lesquels ?

Amortisseurs de bruit, structures stables, moteurs silencieux… Les fabricants de hottes rivalisent d’ingéniosité pour limiter, autant que faire se peut, les nuisances sonores.

Il convient, incidemment, de toucher quelques mots quant à la quantification du bruit: le niveau sonore communiqué aux particuliers par les fabricants correspond, dans la plupart des cas, à la puissance acoustique, telle que celle- ci est définie par la Commission Electronique Internationale dans le cadre des normes EN 60704-2-13 et 60704-3. Exprimée en dB (A) (re 1 pW), elle évalue le niveau sonore à la source de l’appareil ; mesurée dans une cham­bre sourde, sa valeur est indépendante de l’em­placement de la hotte, des conditions d’ambiance et de la distance à laquelle la mesure est effectuée.

C’est ici qu’il faut être prudent : il importe de ne pas confondre la puissance acoustique et la pression acoustique.

Exprimée en dB (A) (re 20Mµ PA), celle-ci mesure à distance le niveau sonore émis par la hotte de l’appareil. À en croire certains, elle représente une valeur plus fiable que la puissance acoustique, dans la mesure où elle traduit le bruit réellement perçu par l’utilisateur. Tout dépend, cependant, à quelle distance elle a été prise. Comparer les deux mesures ne rime donc à rien, la pression acoustique étant, par définition, plus faible que la puissance acoustique .

Si la valeur de cette dernière ne traduit pas forcément le bruit perçu par l’utilisateur, elle nous semble cependant plus intéressante à donner, dans la mesure où elle autorise des comparaisons objectives. Pour plus de clarté, la puissance ne sera pas commu­niquée en dB (A) (re 1 pW), mais bel et bien en dB (A). N’oubliez pas, enfin, que le niveau sonore d’une hotte à évacuation extérieure peut être réduit en utilisant un moteur déporté (dans les combles, le cellier…).

Les particuliers avisés se gardent désormais de ces hottes qui, en vitesse « booster », font concurrence à Boeing. Et c’est justement contre les décibels que les fabricants livrent bataille, réalisant des miracles en la matière.

Organisation fédératrice de l’industrie des appareils ménagers, le GIFAM (Groupement Interprofessionnel des Fabricants d’Appareils d’équipement Ménager) sait de quoi il parle lorsqu’il évoque, dans un commu­niqué récemment publié, l’importance croissante aux yeux des Français du niveau sonore des appareils électroménagers, et les efforts que lui consacrent les fabricants.

À ce sujet, le GIFAM se plaît à rappeler que l’ouver­ture de l’espace cuisine sur le salon/séjour dans nom­bre d’habitations a largement contribué aux innovations en matière d’isolation acoustique. Résultat: les appareils d’aujourd’hui sont devenus de plus en plus silencieux tout en étant significativement plus performants que ceux d’il y a 10 ans. Certains distributeurs ont même décidé de présenter les appareils, sur leurs linéaires, selon le niveau sonore émis ou de proposer sur leurs sites marchands un critère de filtre sur cette caractéristique, comprenant qu’il s’agissait là d’un argument de poids. Des décibels, oui, mais lesquels ?

Amortisseurs de bruit, structures stables, moteurs silencieux… Les fabricants de hottes rivalisent d’ingéniosité pour limiter, autant que faire se peut, les nuisances sonores.

Il convient, incidemment, de toucher quelques mots quant à la quantification du bruit: le niveau sonore communiqué aux particuliers par les fabricants correspond, dans la plupart des cas, à la puissance acoustique, telle que celle- ci est définie par la Commission Electronique Internationale dans le cadre des normes EN 60704-2-13 et 60704-3. Exprimée en dB (A) (re 1 pW), elle évalue le niveau sonore à la source de l’appareil ; mesurée dans une cham­bre sourde, sa valeur est indépendante de l’em­placement de la hotte, des conditions d’ambiance et de la distance à laquelle la mesure est effectuée.

C’est ici qu’il faut être prudent : il importe de ne pas confondre la puissance acoustique et la pression acoustique.

Exprimée en dB (A) (re 20Mµ PA), celle-ci mesure à distance le niveau sonore émis par la hotte de l’appareil. À en croire certains, elle représente une valeur plus fiable que la puissance acoustique, dans la mesure où elle traduit le bruit réellement perçu par l’utilisateur. Tout dépend, cependant, à quelle distance elle a été prise. Comparer les deux mesures ne rime donc à rien, la pression acoustique étant, par définition, plus faible que la puissance acoustique .

Si la valeur de cette dernière ne traduit pas forcément le bruit perçu par l’utilisateur, elle nous semble cependant plus intéressante à donner, dans la mesure où elle autorise des comparaisons objectives. Pour plus de clarté, la puissance ne sera pas commu­niquée en dB (A) (re 1 pW), mais bel et bien en dB (A). N’oubliez pas, enfin, que le niveau sonore d’une hotte à évacuation extérieure peut être réduit en utilisant un moteur déporté (dans les combles, le cellier…).

A propos de l'auteur

Audrey

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